L’investissement LMP
Pratique

Tout savoir sur l’investissement en LMP

Pour investir dans l’immobilier locatif, on peut choisir entre plusieurs régimes différents sous respect de certaines conditions. Selon le montant annuel de ses revenus locatifs sur ses biens immobiliers meublés, on est libre de choisir entre LMP et LMNP. Si vous souhaitez être bénéficiaire du statut LMP, vous devriez réunir certaines conditions.

Les conditions nécessaires pour bénéficier du régime LMP

Comme première condition en vue de l’obtention du statut, le propriétaire du bien immobilier meublé à louer doit être une personne physique. Par la suite, il devra être inscrit en tant que loueur professionnel au sein du RCS ou Registre des Commerces et des Sociétés. Le montant des revenus annuels qu’il perçoit doit excéder les 23 000 € et doit être supérieur aux revenus professionnels globaux du foyer.

Le statut de LMP s’obtient uniquement sur demande du particulier. Dans le cas où l’une de ces conditions précitées n’est pas respectée, la demande sera tout de suite rejetée et considérée comme étant non professionnelle.

Fonctionnement du régime LMP

Le régime LMP induit des différents types de taxations que ce soit sur le plan fiscal ou social. Les revenus locatifs perçus ne seront pas attestés dans les « revenus fonciers », mais plutôt dans les BIC ou Bénéfices Industriels et Commerciaux.

Avec ce statut, vous serez donc amené à régler vos cotisations sociales en tant qu’indépendant vis-à-vis du RSI. Toutefois, être un Loueur Meublé Professionnel vous permet de percevoir des réductions considérables sur les intérêts d’emprunt, les charges d’entretien, les charges liées à la copropriété et les réparations. Le bien meublé, hors terrain, pourra aussi être amorti pendant 20 à 30 ans, une option qui vous permettra d’éviter une taxation élevée sur vos IR (Impôts sur le Revenu).

Les intérêts du régime LMP

L’investissement LMP vous bénéficie d’une déductibilité de vos charges et un amortissement qui pourrait entraîner par la suite un déficit foncier considérable. Non seulement ce déficit pourra vous servir à être exempt des impôts sur vos revenus locatifs, mais en plus, il est reportable sur les bénéfices que vous estimez percevoir pour les 10 prochaines années à venir. Étant donné que le bien en location est considéré comme étant un bien professionnel, il n’entrera donc pas dans le calcul du montant de l’ISF ou Impôt Sur la Fortune. Une exonération des plus-values vous est offerte en plus si l’exploitation du bien à titre locatif a déjà été appliquée pendant plus de 5 ans.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *